Dans la vie il arrive parfois que nous nous sentons comme dans une impasse, nous sentons que la situation n’est plus acceptable mais nous n’en comprenons pas les raisons et ne voyons aucune solution. Nous pouvons être à bout de souffle, débordé et se sentir épuisé mais ne pas trouver d’échappatoire, de porte de sortie. En bref, nous ne savons pas ou plus comment prendre soin de nous.

C’est probablement dans ce type de situation que la pleine conscience peut entrer dans notre vie afin de nous offrir un temps avec nous, dans notre intériorité. La pleine conscience est un état que l’on transporte avec nous toute la journée, qui est toujours à nos côtés. Mais comment est-ce possible ? Tout simplement car cet état de conscience est en nous depuis toujours et que la méditation ne fait que nous entrainer à être dans cet présence à soi. Notre personne et notre corps est comme en encrage, un repère qui et est toujours là. 

La pleine conscience ne sert pas à se détendre (bien que cela puisse arriver) coute que coute, comme s’il fallait absolument enlever le bouchon de la cocotte-minute qui est prête à exploser. Vouloir absolument se détendre ne résoudra pas le retour à la vie normale et aux expériences difficiles qui vont se présenter à vous encore et encore. Et comme nous ne pouvons pas prévoir quand des évènements difficiles vont apparaitre lors de notre journée, nous ne pouvons pas nous dire, je vais pratiquer la méditation de pleine conscience tel jour ou bien tel autre, en prévision de ceci ou de cela.

C’est d’ailleurs pour cette raison que le cycle MBSR s’étale sur une période 8 semaines. En effet, le cycle permet non seulement les différentes manières d’être en pleine conscience mais surtout il ouvre la possibilité de créer un espace-temps récurent dans votre quotidien dédié à cette pratique. Cette récurrence est primordiale dans les changements que la pleine conscience peut induire dans nos vies, afin que, tout comme l’arbre, cette pratique s’enracine en nous et nous rende plus résistant aux tempêtes de la vie. En effet, dans le cycle MBSR, la méditation de pleine conscience va nous permettre de mieux accueillir les expériences difficiles de la vie à travers tout d’abord une approche corporelle pour nous réapprendre les messages du corps quand ça n’est pas « OK » pour nous. Ensuite par une approche relative aux pensées et jugements, et ainsi voir les pensées comme des phénomènes non réel et les jugements comme des éléments non tangibles. Les jugements permettent également d’aborder une partie non négligeable de la méditation de pleine conscience qui consiste à apprendre à avoir de la bienveillance envers soi-même. Cette partie est très importante car nous ne pouvons pas affronter les difficultés de la vie si n’avons pas envers nous la bienveillance nécessaire pour ne pas être mise à terre.

Pour finir vous pourriez vous interroger sur la finalité de ces pratiques. Et bien, l’intention de la pleine conscience est simple, c’est celle « d’être libre ». Libre de l’attachement à ce qui finalement n’est pas bon pour nous, du désir de toujours vouloir plus, de l’aversion envers tout ce qui n’est pas agréable et bien sûre libre de la souffrance.

Sébastien

Océan Mindfulness

Libre par soi, en pleine conscience